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Cette présentation date de l'année dernière mais elle vous présentera efficacement le projet.

L’objectif principal du projet est d’améliorer la relation médecin-patient par la création de « l’hôpital des nounours », où se rencontreront de futurs professionnels de la santé (étudiants en médecine et pharmacie, élèves infirmiers, sages femmes…) et de jeunes enfants.

Dans cet univers ludique, les enfants âgés de 3 à 6 ans feront examiner leur peluche par les étudiants précités dits « nounoursologues ». Ils pourront ainsi suivre une consultation dans sa totalité, de l’accueil à la pharmacie, sans être eux-mêmes patients.

Ce projet a pour objectif :

  • de réduire l’angoisse des enfants associée à l’effet « blouse blanche » que présentent souvent les jeunes enfants dans un milieu médical, et tout particulièrement dans un hôpital.
  • de familiariser les futurs professionnels de la santé à un public auquel ils n’ont pas forcément l’habitude d’être confrontés.
  • d’enseigner aux enfants quelques notions anatomiques, en association avec les professeurs des écoles.

L’ « Hôpital des Nounours » est un projet élaboré par les étudiants en médecine de deux universités allemandes, sous le nom de « Teddy Bear Hospital » (TBH). La Ge.M.S.A. (German Medical Students Association), association nationale des étudiants en médecine allemands, l’équivalent français de l’A.N.E.M.F. (Association Nationale des Etudiants en Médecine de France), a diffusé le projet en Allemagne. La première année (2000-2001), deux facultés de Médecine y ont participé, et 5 autres facultés les ont rejointes l’année suivante. Le projet allemand était soutenu par Hansaplast.

Ainsi, le projet ayant fait ses preuves en Allemagne, les organisateurs ont décidé d’en assurer sa promotion au niveau international, par le biais de l’ I.F.M.S.A. (International Federation of Medical Students Association). De nombreux pays membres de cette fédération ont adopté le projet : Autriche, Israël, Hollande, Pologne, Portugal, Suède, et aujourd’hui la France.

En effet, à la suite d’un congrès de l’I.F.M.S.A. qui s’est déroulé en Estonie, Fanny Desvignes, alors Vice-présidente humanitaire de l’ A.N.E.M.F., a décidé de proposer ce projet en France aux responsables Santé Publique et aux étudiants de diverses universités médicales. Ces derniers ont été séduits par cette initiative.

Ainsi, les étudiants de plusieurs universités médicales françaises entreprennent, cette année, de conduire simultanément ce projet en utilisant l’A.N.E.M.F. comme relais. Le rôle premier de l’A.N.E.M.F. était la présentation de l’ « Hôpital des Nounours » aux étudiants en Médecine.

Son rôle est désormais :

  • De coordonner les actions menées dans les différentes villes, d’établir les lignes de conduite communes à toutes les facultés, bien qu’une certaine liberté soit laissée au niveau local,
  • De permettre aux étudiants de travailler ensemble et d’échanger leurs idées et leurs recommandations afin de mener ce projet à bien.

Les étudiants en médecine, en pharmacie ainsi que les futures infirmières installeront l’Hôpital des Nounours dans un local où se déplacent les classes. Ils créeront diverses salles comme la salle d’attente, le cabinet médical, le poste de soins, le service de radiologie, le bloc opératoire, ou la pharmacie. L’enfant, selon la pathologie de son nounours, sera orienté au sein de l’hôpital.

Tout le personnel médical sera attentif à la pseudo angoisse parentale qu’éprouvera l’enfant pendant la consultation.

La rencontre entre le corps médical et les enseignants, professeurs des écoles, permettra de guider au mieux les étudiants. Une formation préalable des Nounoursologues et des autres intervenants sera réalisée par une équipe de pédopsychiatres afin d’obtenir le résultat souhaité, c'est-à-dire la diminution de la crainte des enfants lorsqu’ils se trouvent dans un univers médical.

Enfin lors de la semaine qui précèdera cette initiative, les professeurs des écoles présenteront le corps humain aux enfants, et la fonction des organes principaux. L’opération « Dessine moi un Nounours » leur sera proposée et leurs dessins seront affichés dans l’hôpital dans le but de créer un espace rassurant.

A cette occasion, l’enfant devra choisir une pathologie qu’il affectera à son Nounours. Le professeur des écoles communiquera ces informations aux étudiants afin de leur permettre de préparer leurs interventions dans l’hôpital.

  • Clermont-Ferrand
  • Dijon
  • Kremlin-Bicêtre
  • Nantes
  • Nice

Le 1 Avril, entre 9h30 et 16 heures.
Une même date a été fixée pour toutes les facultés, afin de confirmer la dimension nationale du projet ; celle-ci a particulièrement retenue notre attention par son caractère ludique.
Ainsi, sa médiatisation permettra de le faire connaître par un large public.


Au Kremlin Bicêtre, nous limitons cette action au 1 Avril.


Salle Polyvalente Pierre Brossolette située 18 bis, rue du 14 Juillet au Kremlin Bicêtre. L’intérêt d’y amener les enfants est de reproduire leur déplacement à l’hôpital. C’est pourquoi il n’aurait pas été judicieux de simuler l’hôpital au sein de l’école maternelle.


170 enfants de l’école maternelle Jean Zay, seront accueillis au sein de l’hôpital.


Cet hôpital sera composé de :

  • Un secrétariat où l’enregistrement du dossier de l’enfant sera réalisé. L’enfant et son nounours seront alors orientés vers un « nounoursologue ».
  • Une salle d’attente. L’enfant aura à sa disposition des magazines, qu’il pourra feuilleter en mimant l’action de ses parents dans une salle d’attente. Jouer ce rôle devrait permettre à l’enfant de mieux comprendre la responsabilité et l’inquiétude de leurs parents dans une situation similaire.
  • Plusieurs cabinets médicaux dans lesquels les entretiens avec les nounoursologues auront lieu.
  • Un bloc opératoire où seuls iront les nounours nécessitant une intervention afin de ne pas heurter la sensibilité des enfants qui ne seraient pas prêts à être confrontés à cette situation.
  • Une salle de radiologie
  • Un poste de soins infirmiers, dans lequel les étudiants infirmiers prodigueront des soins sommaires aux nounours et inculqueront à l’enfant les premières notions d’asepsie (exemple : lavage de mains).
  • Une pharmacie où un enseignement pédagogique qui se voudra percutant sera dispensé aux enfants sur le risque de confusion dramatique entre les bonbons et les médicaments.
  • Une salle où les enfants pourraient manipuler des instruments médicaux. Des animations interactives, ludiques et éducatives seront proposées dans ce même temps.

Le mode de travail retenu se présente de la manière suivante :

D’une part, 8 Nounoursologues interviennent dans leurs cabinets respectifs afin de respecter la confidentialité des consultations. A l’issu de celles-ci, le médecin rédigera une ordonnance ce qui permettra d’orienter l’enfant et son nounours vers d’autres services en vue d’examens complémentaires (ex : radiologie). D’autre part, un étudiant infirmier suit son patient dans la totalité de sa visite hospitalière.

Cette disposition délicate à mettre en œuvre, permet de mieux expliquer la complexité des hôpitaux aux enfants, notamment la nécessité de passer d’un service à un autre. Toutefois, l’enfant pourra se rapprocher de la même personne, l’étudiant infirmier, afin de limiter son angoisse.


Date de création : 22/02/2005 à 21:05
Dernière modification : 27/04/2005 à 00:00
Catégorie : Articles


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